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Le théâtre, un art pour mieux communiquer Accueil Page d’exemple Recherchez aussi : - théatre anima intégré - anima communication théâtre - act anima communiation theatre Articles récents BONNE ANNEE 2019 LES VERTIGES DE L’AMOUR NOTRE PROCHAIN SPECTACLE SAMEDI 16 JUIN 2018 BONNE ANNEE 2018 Commentaires récents L'équipe Unblog.fr dans Bonjour tout le monde ! Archives décembre 2018 juillet 2018 avril 2018 janvier 2018 septembre 2017 juillet 2017 mai 2017 février 2017 décembre 2016 septembre 2016 août 2016 mai 2016 avril 2016 février 2016 janvier 2016 Catégories Arthérapie Coaching Discriminations Informations Non classé Théâtre Valoriser son image Méta Inscription Connexion Flux RSS des articles RSS des commentaires 26 déc 2018 BONNE ANNEE 2019 Posté dans Non classé par animact à 5:52 | Pas de réponses » Toute l’équipe d’ANIMA vous souhaite une très belle année nouvelle « Vous voyez les choses ; et vous demandez Pourquoi ? Mais je rêve de choses qui n’existent pas encore ; et je demande, Pourquoi pas ? » « Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées. » George Bernard Shaw 10 juil 2018 LES VERTIGES DE L’AMOUR Posté dans Non classé par animact à 9:52 | Pas de réponses » 24 avr 2018 NOTRE PROCHAIN SPECTACLE Posté dans Non classé par animact à 10:13 | Pas de réponses » LES VERTIGES DE L’AMOUR Voyage à travers des scènes d’amour tourmentées, tragiques, impossibles, clandestines, carcérales… De très grands auteurs comme Shakespeare, Dumas, Joyce, Genet, Hugo, Zweig… Samedi 16 juin 2018 à 20h30 au Centre Culturel Sidney-Bechet à Grigny – 91350- 12 avr 2018 SAMEDI 16 JUIN 2018 Posté dans Non classé par animact à 2:17 | Pas de réponses » Si vous aimez le théâtre et souhaitez rejoindre notre compagnie théâtrale n’hésitez pas à nous contacter pour participer à notre à prochain spectacle LES VERTIGES DE L’AMOUR Notre prochain spectacle sera présenté le samedi 16 juin à 20h30 au CENTRE CULTUREL SIDNEY-BECHET a Grigny Notez la date dès à présent. Jean GENET Le condamné à mort / extraits Sur mon cou Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou Que ma main plus légère et grave qu’une veuve Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve Laisse tes dents poser leur sourire de loup. Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne Arrive dans mes yeux qui seront morts demain. Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main Mène-moi loin d’ici battre notre campagne. Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire Accueillir la rosée où le matin va boire Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir. Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde ! Visite dans sa nuit ton condamné à mort. Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde. Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour. Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes. On peut se demander pourquoi les Cours condamnent Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour. Amour, viens sur ma bouche ! Amour, ouvre tes portes ! Traverse les couloirs, descends, marche léger Vole dans l’escalier plus souple qu’un berger Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes. Ô traverse les murs, s’il le faut marche au bord Des toits, des océans, couvre-toi de lumière Use de la menace, use de la prière Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort Contact : 06 10 14 91 37 Site Internet : http://animact.unblog.fr/ Mail : fidel.pastorsanz@orange.fr 4 jan 2018 BONNE ANNEE 2018 Posté dans Non classé par animact à 6:55 | Pas de réponses » 18 sept 2017 LES VERTIGES DE L’AMOUR Posté dans Non classé par animact à 9:10 | Pas de réponses » Extraits du roman Notre Dame de Paris /Le bossu – Scène du spectacle à venir Le lendemain matin, elle s’aperçut en s’éveillant qu’elle avait dormi. Cette chose singulière l’étonna. Il y avait si longtemps qu’elle était déshabituée du sommeil ! Un joyeux rayon du soleil levant entrait par sa lucarne et lui venait frapper le visage. En même temps que le soleil, elle vit à cette lucarne un objet qui l’effraya, la malheureuse figure de Quasimodo. Involontairement elle referma les yeux, mais en vain ; elle croyait toujours voir à travers sa paupière rose, ce masque de gnome, borgne et brèche-dent. Alors, tenant toujours ses yeux fermés, elle entendit une rude voix qui disait très doucement : — N’ayez pas peur. Je suis votre ami. J’étais venu vous voir dormir, cela ne vous fait pas de mal, n’est-ce pas, que je vienne vous voir dormir ? Qu’est-ce que cela vous fait que je sois là quand vous avez les yeux fermés ? Maintenant je vais m’en aller. Tenez, je me suis mis derrière le mur. Vous pouvez rouvrir les yeux. Il y avait quelque chose de plus plaintif encore que ces paroles, c’était l’accent dont elles étaient prononcées. L’égyptienne touchée ouvrit les yeux. Il n’était plus en effet à la lucarne. Elle alla à cette lucarne, et vit le pauvre bossu blotti à un angle de mur, dans une attitude douloureuse et résignée. Elle fit un effort pour surmonter la répugnance qu’il lui inspirait. — Venez, lui dit-elle doucement. Au mouvement des lèvres de l’égyptienne, Quasimodo crut qu’elle le chassait ; alors il se leva et se retira en boitant, lentement, la tête baissée, sans même oser lever sur la jeune fille son regard plein de désespoir. — Venez donc, cria-t-elle. Mais il continuait de s’éloigner. Alors elle se jeta hors de sa cellule, courut à lui, et lui prit le bras. En se sentant touché par elle, Quasimodo trembla de tous ses membres. Il releva son œil suppliant, et, voyant qu’elle le ramenait près d’elle, toute sa face rayonna de joie et de tendresse. Elle voulut le faire entrer dans sa cellule, mais il s’obstina à rester sur le seuil. — Non, non, dit-il, le hibou n’entre pas dans le nid de l’alouette. Alors elle s’accroupit gracieusement sur sa couchette avec sa chèvre endormie à ses pieds. Tous deux restèrent quelques instants immobiles, considérant en silence, lui tant de grâce, elle tant de laideur. À chaque moment, elle découvrait en Quasimodo quelque difformité de plus. Son regard se promenait des genoux cagneux au dos bossu, du dos bossu à l’œil unique. Elle ne pouvait comprendre qu’un être si gauchement ébauché existât. Cependant il y avait sur tout cela tant de tristesse et de douceur répandues qu’elle commençait à s’y faire. Il rompit le premier ce silence. — Vous me disiez donc de revenir ? Elle fit un signe de tête affirmatif, en disant : — Oui. Il comprit le signe de tête. — Hélas ! dit-il comme hésitant à achever, c’est que… je suis sourd. — Pauvre homme ! s’écria la bohémienne avec une expression de bienveillante pitié. Il se mit à sourire douloureusement. — Vous trouvez qu’il ne me manquait que cela, n’est-ce pas ? Oui, je suis sourd. C’est comme cela que je suis fait. C’est horrible, n’est-il pas vrai ? Vous êtes si belle, vous ! Il y avait dans l’accent du misérable un sentiment si profond de sa misère qu’elle n’eut pas la force de dire une parole. D’ailleurs il ne l’aurait pas entendue. Il poursuivit. — Jamais je n’ai vu ma laideur comme à présent. Quand je me compare à vous, j’ai bien pitié de moi, pauvre malheureux monstre que je suis ! Je dois vous faire l’effet d’une bête, dites. — Vous, vous êtes un rayon de soleil, une goutte de rosée, un chant d’oiseau ! — Moi, je suis quelque chose d’affreux, ni homme, ni animal, un je ne sais quoi plus dur, plus foulé aux pieds et plus difforme qu’un caillou ! Alors il se mit à rire, et ce rire était ce qu’il y a de plus déchirant au monde. Il continua : — Oui, je suis sourd. Mais vous me parlerez par gestes, par signes. J’ai un maître qui cause avec moi de cette façon. Et puis, je saurai bien vite votre volonté au mouvement de vos lèvres, à votre regard. — Eh bien ! reprit-elle en souriant, dites-moi pourquoi vous m’avez sauvée. Il la regarda attentivement tandis qu’elle parlait. — J’ai compris,